Le temps des espaces de travail totalement ouverts est révolu. Les open-space se réinventent progressivement au profit d’espaces plus intimes, qui permettent à la cloison de bureau de revenir sur le devant de la scène. Mais, le cloisonnement de bureau ne s’improvise pas. Il doit être bien pensé pour offrir l’effet escompté. Alors, pour vous aider, nous avons regroupé les 10 erreurs à éviter quand on cloisonne ses bureaux. Découvrez tout ce que vous ne devez pas faire.

1 – Opter pour du double vitrage avec un faux plafond perforé

Vous avez un souci d’acoustique dans vos locaux ? Vous pensez donc que le double vitrage est LA solution à votre problème. Mais attention, ne foncez pas tête baissée sur cette option. D’autres critères doivent être pris en compte avant de faire ce choix. Vous devez notamment connaître le type de plafond dont vous disposez. Si vous détenez un faux plafond perforé, vous pouvez oublier le double vitrage. Le faux plafond perforé est un véritable pont phonique qui altérera l’effet de votre cloison en double vitrage. Le choix n’est donc pas judicieux.

2 – Penser qu’une cloison est aussi acoustique que du parpaing

Pour améliorer l’acoustique d’un bureau grâce aux cloisons amovibles, il existe certes diverses solutions telles que le double vitrage, la pose de laine de rocheentre les panneaux, la pose d’une barrière acoustique ou encore la mise en place de verre SILENC. Mais, c’est une erreur de penser que la cloison amovible détient une parfaite acoustique semblable à un mur de parpaing ! Mieux vaut oublier cette idée, au risque d’être déçu !

3 – Installer son sol après la pose des cloisons

Si vous le pouvez, il est recommandé de poser votre sol, puis les cloisons. Cet ordre permet d’éviter les fameux “fantômes” des cloisons si vous souhaitez un jour les déplacer. Poser votre sol avant vous évitera également des découpes fastidieuses et des raccords compliqués.

4 – Oublier de prendre en compte l’emplacement de certains éléments techniques (prise electrique, climatisation…)

Vos bureaux disposent forcément d’interrupteurs, de prises électriques, de blocs de climatisation, ou de pavés lumineux sur faux plafonds. Alors, n’oubliez pas de les prendre en compte dans votre projet de cloisonnement. Ces petits éléments se fondent tellement bien dans le décor qu’il est facile de les oublier, et pourtant ils ont toute leur importance quand il s’agit de cloisonner.

En ce qui concerne les prises de courant et les interrupteurs, sachez qu’il est possible de les intégrer à nos cloisons. Les câbles peuvent passer dans nos montants ou dans des goulottes. Ils peuvent également se positionner dans les parties basses pleines des cloisons semi-vitrées, par exemple. Les solutions existent, le tout est d’anticiper ces problématiques bien en amont pour pouvoir les intégrer au mieux.

Quant aux blocs de climatisation et aux pavés lumineux, il est parfois nécessaire de les déplacer s’ils tombent sur l’implantation des cloisons.

5 – Négliger la circulation et les normes pour portes PMR

Lorsque vous concevez votre projet de cloisonnement, n’oubliez pas de créer des espaces de circulation et des portes accessibles aux personnes à mobilité réduite. Pour rappel, pour permettre le passage d’un fauteuil roulant, tout couloir doit afficher une largeur minimum de 90 cm s’il est en ligne droite, et de 1m20 s’il comporte un angle à 90°. Lors de l’installation, il est utile de prévoir des aires de rotation de 1m50 de diamètre, placées aux extrémités d’un couloir, par exemple. Enfin, pour les portes, comptez une largeur minimum de 93 cm.

6 – Choisir des cloisoins vitrées toute hauteur pour cloisonner des bureaux surchargés

Les cloisons vitrées toute hauteur ont le vent en poupe. Modernes et élégantes, elles sont très plébiscitées par nos clients. Cependant, elles ne conviennent pas forcément à tous les espaces. Ainsi, si vos bureaux sont très chargés en mobilier ou en dossiers, par exemple, il sera plus judicieux d’opter pour la cloison semi-vitrée. Sa partie vitrée laissera passer la lumière, tandis que sa partie pleine permettra de cacher certains rangements imposants. Nous pensons notamment aux cabinets d’avocats qui cumulent les archives.

7 – Choisir des cloisons pleines pour délimiter les petits espaces

Aménager les petits espaces n’est pas chose aisée. Les cloisonner relève également du défi. Pour des raisons financières, de nombreux clients sont tentés par les cloisons pleines pour aménager leurs petits espaces. C’est une erreur ! Cloisonner un petit local grâce aux cloisons pleines va réduire considérablement l’espace et l’assombrir par la même occasion. La meilleure alternative reste la cloison semi-vitrée. Elle permet d’agrandir les petits espaces et laisse passer la lumière, tout en prenant soin de votre budget !

8 – Négliger la lumière naturelle

Le soleil, la lumière du jour, la clarté… Quoi de plus bénéfique pour la santé et le bien-être des salariés ? C’est pourquoi vous devez prendre en compte cet élément dans votre projet d’aménagement et de pose de cloisons. Vous devez réfléchir à la manière la plus optimale de cloisonner, tout en laissant passer la lumière du jour. Vous pouvez jouer sur l’implantation des cloisons, mais aussi sur le type de cloisons. Vous pouvez par exemple opter pour des cloisons vitrées toute hauteur pour les cloisons parallèles à l’entrée de la lumière.

9 – Oublier d’optimiser les espaces existants essentiels à la vie de l’entreprise

Dans votre projet de cloisonnement, vous avez pensé aux bureaux, aux espaces de circulation, à la salle de pause. Mais, avez-vous pensé au local entretien, aux archives, à l’espace photocopieur ? Ils font eux aussi partie de votre entreprise et du rendu final, c’est pourquoi ils doivent faire pleinement partie de votre projet d’aménagement. Vous pouvez décider de poser des cloisons pleines toute hauteur pour les dissimuler astucieusement et les isoler visuellement du reste des bureaux.

10 – Confondre cloison amovible et mur mobile

La cloison amovible de bureaux permet une installation simple et une adaptation à tout environnement. L’objectif de ce type de cloison est de s’adapter aux évolutions des entreprises. Constituée d’une structure en aluminium, la cloison amovible nécessite l’intervention d’une équipe spécialisée pour être posée et déposée.

Il faut bien la différencier du mur mobile qui est quant à lui constitué d’éléments qui peuvent être déplacés dans un système fixe solidaire de la structure du bâtiment. Ils sont facilement manœuvrables, et permettent de séparer ou de réunir quasi instantanément des locaux.

Vous voilà en possession de toutes les erreurs à éviter dans un projet de cloisonnement. Et pour ne rien laisser au hasard, faites confiance à ISOPLAF. Nos équipes sauront prendre en compte vos besoins et vos contraintes pour concevoir un aménagement adapté de vos espaces professionnels. Contactez-nous !